Le stade végétatif est peut-être la phase la plus difficile du cycle de vie du cannabis. Bien que la plante soit désormais moins fragile qu’un semis et que les enjeux de la floraison ne soient pas encore à l’horizon, le travail effectué à ce stade est déterminant.
- Qu’est-ce que le stade végétatif ?
- Combien de temps dure le stade végétatif ?
- Comment prendre soin des plantes de cannabis quand elles végètent
- Quel est l’environnement idéal pour les plantes végétatives ?
- De quelle quantité de lumière les plantes végétatives ont-elles besoin ?
- Comment nourrir les plantes de cannabis végétatives ?
- Comment arroser les plantes végétatives ?
- À quelle fréquence dois-je arroser les plantes ?
- De quelle quantité d’eau les plantes de cannabis ont-elles besoin ?
- Quel est le meilleur moment pour arroser les plantes ?
- L’étêtage des plantes de cannabis végétatives
- Tailler les plantes de cannabis végétatives
- Techniques avancées avec les plantes végétatives
- Le passage à la floraison des plantes de cannabis
Qu’est-ce que le stade végétatif ?
Il s’agit de la période au cours de laquelle une plante effectue l’essentiel de sa croissance. Bien que celle-ci se poursuive jusqu’au stade de la floraison, la taille et la forme définitives d’une plante se décident lorsqu’elle végète. La plante s’enracine et grossit sensiblement chaque jour, tandis que l’odeur caractéristique du cannabis commence à se faire sentir.
Lors du stade végétatif, des soins et un entretien adéquats sont essentiels pour une récolte réussie. En donnant à tes plantes l’espace et les soins dont elles ont besoin, tu leurs garantis de développer une structure robuste qui maximisera le rendement.
Combien de temps dure le stade végétatif ?
Stade végétatif en intérieur
Le plus souvent, les cultivateurs laissent leurs plantes végéter pendant 3 à 16 semaines, mais il n’y a pas de durée minimale requise ni de durée maximale autorisée. Les seules restrictions concernant le stade végétatif sont le temps et l’espace dont tu disposes. En les laissant végéter moins longtemps, tu auras une récolte plus rapide, mais ce sera au détriment du rendement. La plupart des cultivateurs ont besoin de quelques essais avant de trouver le délai idéal.
De nombreux cultivateurs pratiquant le SoG choisissent de raccourcir autant que possible le stade végétatif. En général, ceux qui adoptent cette approche veulent que leurs plantes soient courtes et régulières, préférant une rotation rapide à des rendements massifs d’une seule plante. Dans ce cas, il est courant de faire végéter les plantes pendant 4 à 6 semaines (ou jusqu’à ce qu’elles mesurent environ 25 à 30 cm de haut), bien que certains réduisent encore cette durée à seulement 2 ou 3 semaines (en faisant fleurir les plantes à une hauteur d’environ 15 cm).
D’un autre côté, si tu es tenté par le mainlining ou le monster cropping (plus d’informations à ce sujet plus tard), tu devras probablement faire végéter ta plante pendant 12 à 16 semaines, voire plus. Ce temps supplémentaire lui permettra de produire beaucoup plus de fleurs.
Le facteur le plus important pour déterminer combien de temps tu devrais laisser végéter tes plantes est la taille finale souhaitée. Les plantes doublent, voire triplent de taille après le passage au stade de la floraison. N’attends pas de manquer de place pour commencer à les faire fleurir. Il serait certes dommage de se retrouver avec des plantes trop petites, mais encore plus dommage de ne pas pouvoir récolter le fruit de ton labeur par manque d’espace !
Stade végétatif en extérieur
En extérieur, c’est la météo qui décidera du calendrier, et les plantes commenceront à fleurir dès que la luminosité atteindra un certain seuil. Le moment exact dépend de la variété, alors vérifie bien la saison de plantation optimale de tes graines pour que tes plantes soient suffisamment grandes et en bonne santé au moment de passer en phase de floraison.
Remarque concernant les plantes à autofloraison
Les plantes à autofloraison ne réagissent pas aux changements d’horaires d’éclairage et fleuriront au moment prévu, quelle que soit la quantité de lumière reçue. Dans l’ensemble, ces plantes ne végètent que quelques semaines.
Comment prendre soin des plantes de cannabis quand elles végètent
Lors du stade végétatif, la plupart des erreurs sont faciles à corriger avec un peu d’huile de coude, mais il reste préférable d’éviter les problèmes. En offrant à tes plantes un environnement sain, tu réduis les risques de couacs.
Quel est l’environnement idéal pour les plantes végétatives ?
Bien que d’innombrables petits facteurs influent sur la composition d’un espace de culture sain, quatre sortent du lot : la température, l’humidité, le débit d’air et le pH. L’équilibre entre ces quatre éléments garantit 90 % de l’installation parfaite.
La température
La température idéale pour les plantes de cannabis végétatives est d’environ 20-30°C. Elle peut varier légèrement dans les deux sens en fonction de la variété cultivée, mais cette fourchette convient à la plupart des plantes. Note qu’il s’agit de températures « diurnes » (lorsque les lampes de culture sont allumées). Les températures nocturnes peuvent être inférieures d’environ 5°C à la moyenne diurne.
En général, des températures plus élevées font pousser les plantes plus rapidement, ce qui les rend plus grandes et plus sveltes. Bien que cela soit agréable sur le plan visuel, ces tiges et branches maigres ne sont pas assez solides pour supporter de grandes fleurs, ce qui risque de réduire les rendements. En revanche, des températures plus basses peuvent ralentir la croissance d’une plante et réduire sa résistance à certaines maladies.
Même 1 ou 2 jours en dehors de la plage idéale peuvent causer des dommages durables à tes plantes, c’est pourquoi le contrôle de la température est l’une des variables les plus importantes.
L’humidité
Contrairement à la température, il faut ajuster continuellement l’humidité à chaque étape de ta culture. Pendant le stade végétatif elle doit être d’environ 45-60%, ce qui est inférieur à la phase des semis mais supérieur à la floraison.
Une humidité supérieure à 60 % risque de provoquer l’apparition de moisissures, de champignons ou d’algues (dans une installation hydroponique). Une fois qu’elles sont là, il peut être presque impossible de les enlever sans endommager gravement les plantes. Une humidité trop faible risque d’entraîner le dessèchement des plantes et de les rendre cassantes. Comme pour tout, la vertu est dans l’équilibre.
De nombreux cultivateurs utilisent à la fois des humidificateurs et des déshumidificateurs pour maintenir un niveau optimal. Si tu te trouves dans une zone particulièrement aride ou humide, tu n’auras probablement besoin que d’un seul de ces appareils.
Le débit d’air
La ventilation externe est essentielle pour évacuer l’air vicié et humide et (si elle est associée à un filtre à charbon) pour isoler l’odeur de l’espace de culture. S’il ne peut pas sortir de ton espace, l’air à l’intérieur deviendra rapidement trop chaud et humide pour nourrir tes plantes et les risques de moisissure monteront en flèche.
Mais la ventilation n’est pas la seule chose nécessaire. Une bonne circulation interne de l’air est tout aussi importante pour le bien-être de tes plantes. En plaçant un bon ventilateur oscillant à l’intérieur de ton espace de culture, tu peux réduire le risque d’apparition de moisissures ou de champignons en gardant la couche supérieure du sol sèche. Il s’agit en outre d’une bonne garantie supplémentaire contre l’arrivée de certains parasites, car les petits insectes auront du mal à se déplacer.
Mais le plus important, c’est pour ainsi dire d’entraîner ta plante. De la même façon que nos muscles ont besoin d’exercice pour grossir, les plantes ont besoin d’un certain degré de stress pour devenir grandes et fortes. En fournissant à tes plantes une source constante de vent, tu favorises l’apparition de tiges et de branches plus épaisses qui seront capables de supporter des fleurs bien plus grandes.
Le niveau de pH
Le maintien d’un pH compris entre 6,2 et 6,7 permet à tes plantes d’absorber tous les nutriments nécessaires. Un pH trop acide (inférieur à 6,2) peut endommager les racines, freiner la croissance et causer de gras dommages à la plante. De même, un milieu de culture trop alcalin (pH supérieur à 6,7) peut empêcher la plante d’absorber les nutriments.
Il te faut donc contrôler régulièrement le niveau de pH. Avant chaque alimentation/arrosage, vérifie le pH de ton sol ainsi que le pH de l’eau que tu ajoutes. Au bout d’une heure environ, vérifies à nouveau le pH de ton sol pour t’assurer qu’il est toujours dans la fourchette spécifiée plus haut.
De quelle quantité de lumière les plantes végétatives ont-elles besoin ?
Tout cultivateur d’intérieur se pose la question épineuse du choix des lampes de croissance. La réponse n’est pas aisée, mais la prise en compte des facteurs suivants devrait t’aider à choisir les bonnes.
Puissance
Le facteur le plus important d’un éclairage est la puissance qu’il génère, traditionnellement exprimée en termes de watts, mais cette mesure est de moins en moins fiable. Avec les lampes traditionnelles à halogénures métalliques (HM) et à sodium haute pression (SHP), la quantité d’énergie injectée était le seul facteur déterminant la quantité de lumière émise. Bien que cela soit encore vrai, les LED modernes ont considérablement réduit les besoins en énergie.
C’est surtout la zone couverte qui déterminera la quantité de lumière nécessaire. Par exemple, si tu cultives dans une zone de 1,5 m2 , tu devrais viser un éclairage de 400 W environ. Là encore, ce chiffre peut être trompeur. Si tu utilises une LED, tu peux tu contenter d’une lampe de 200 W, car elle est beaucoup plus efficace.
Cette confusion explique en grande partie pourquoi de nombreux fabricants renoncent à annoncer la puissance pure en watts et se concentrent plutôt sur des paramètres tels que la PPFD (densité de flux de photons photosynthétiques), qui est mesurée en micromoles par mètre carré par seconde (μmol/m²/s). Ce chiffre est une mesure de la quantité de lumière qui atteint une certaine zone pendant un certain temps. En général, les plantes au stade végétatif ont besoin d’environ 400 à 600 μmol/m²/s.
Spectre
Toutes les lampes ne sont pas égales. Même si elles portent les mêmes numéros, deux lampes peuvent produire une lumière très différente. En effet, il n’existe pas un seul type de lumière, mais un spectre. D’une manière générale, les plantes en phase végétative préfèrent une lumière plus bleue, tandis que celles qui sont en phase de floraison s’accommodent mieux d’une lumière plus rouge.
Pendant longtemps, de nombreux cultivateurs ont utilisé deux lampes : une lampe HM (qui émet une lumière bleue) pour la phase végétative et une lampe SHP (lumière rouge) pour la floraison. Cependant, la plupart des LED fabriquées de nos jours offrent un « spectre complet », ce qui permet de les utiliser pendant toute la durée de la culture. Certaines sont même équipées d’un interrupteur permettant de choisir une lumière plus bleue ou plus rouge, bien qu’elles émettent souvent moins de lumière dans l’ensemble, car chaque réglage n’utilise qu’une fraction des LED de la lampe.
Calendrier
C’est le plus gros problème et la seule chose qui empêche tes plantes végétatives de passer à la floraison. Certains cultivateurs laissent leurs lumières allumées pendant 24 heures d’affilée, mais cela n’est pas strictement nécessaire et peut même être préjudiciable.
Bien que la règle générale soit que les plantes n’ont jamais assez de lumière (rien de ce qu’on peut mettre dans une chambre de culture n’égalera jamais le soleil), ce n’est pas techniquement exact. Elles peuvent être victimes de stress lumineux dans des circonstances extrêmes. Pour minimiser ce risque, ce n’est pas une mauvaise idée d’éteindre les lampes pendant environ 6 heures par jour. Cet horaire 18/6 donnera à tes plantes le temps de se reposer et de récupérer à la fin d’une longue journée, tout en te faisant économiser une somme considérable sur ta facture d’électricité.
Comment nourrir les plantes de cannabis végétatives ?
Il s’agit d’un choix important que chaque cultivateur doit faire au début de sa culture : quel type de nutriments dois-je utiliser ? En gros, ils se présentent sous forme de liquide ou de poudre et sont tous deux ajoutés à l’eau avant l’arrosage.
Ajouter des nutriments à l’eau est incroyablement simple et ne demande pas beaucoup de réflexion. Il suffit de suivre le plus précisément possible les instructions figurant sur l’emballage. Les fabricants ont fait les recherches. Crois-moi, il est vraiment préférable de suivre leurs conseils.
Et si mon sol contient des éléments nutritifs ?
De nombreux terreaux sont préchargés en éléments nutritifs et constituent un excellent choix pour de nombreux cultivateurs. Si tu utilises un terreau enrichi, l’emballage doit contenir des informations sur la quantité d’éléments nutritifs inclus et leur durée de vie. Si tu places une jeune plante dans un sol enrichi, tu ne devrais pas avoir besoin d’ajouter de nouveaux nutriments pendant les 4 à 6 premières semaines.
Comment arroser les plantes végétatives ?
L’arrosage des plantes est l’un des aspects les plus faciles de leur culture, mais cela ne veut pas dire qu’il est sans risque. Un arrosage excessif ou insuffisant peut rapidement causer des dommages durables et, dans le pire des cas, les tuer.
Lorsque tu arroses tes plantes, veille à ne pas verser l’eau directement sur la plante elle-même. Les nutriments contenus dans l’eau sont en grande partie des sels et toute eau qui éclabousse les feuilles séchera et laissera ces sels derrière elle. Cela peut causer des dommages permanents aux feuilles ou aux tiges. En outre, ne verse pas l’eau directement à la base de la plante, car cela peut créer un habitat idéal pour les infestations.
À quelle fréquence dois-je arroser les plantes ?
Difficile de fournir une réponse globale. Des facteurs tels que l’éclairage, les ventilateurs, la température ambiante, la taille des pots, la taille des plantes et bien d’autres encore contribuent tous à déterminer la fréquence d’arrosage des plantes végétatives. En règle générale, il faut ajouter de l’eau lorsque les 2 premiers centimètres de terre se sont desséchés. Enfonce un couteau dans la terre jusqu’à ta première articulation, si tu sens qu’elle est sèche, tu dois ajouter de l’eau.
Lorsque tes plantes sont placées pour la première fois dans leur pot, elles ne consomment pas beaucoup d’eau et il suffit largement de les arroser une ou deux fois par semaine (en fonction de la taille du pot dans lequel elles se trouvent). Au fur et à mesure qu’elles grandissent, tu devras probablement les arroser plus fréquemment.
De quelle quantité d’eau les plantes de cannabis ont-elles besoin ?
Suffisamment, mais pas trop. Cette réponse n’est peut-être pas très convaincante, mais c’est la seule qui soit universellement vraie. Alors qu’un semis dans un gobelet en plastique peut se contenter de 100 ml d’eau par jour, une plante de 2 mètres de haut en pleine floraison peut boire plusieurs litres en 24 heures.
Pendant la phase végétative, la plupart des plantes ont besoin de quelques litres par semaine, répartis sur plusieurs arrosages. Si un arrosage insuffisant est nocif pour la plante, un arrosage excessif peut être carrément mortel. Si tu n’es pas sûr de la quantité à utiliser, commence par en mettre moins et ajoutes-en si nécessaire.
Quel est le meilleur moment pour arroser les plantes ?
Le meilleur moment pour arroser les plantes de cannabis est juste après l’allumage des lumières (ou le lever du soleil si tu cultives en extérieur). Cela permettra à la plante de rester hydratée tout au long de la journée et la chaleur supplémentaire aidera à garder la terre sèche. Garde en tête qu’elle doit être humide, PAS mouillée.
L’étêtage des plantes de cannabis végétatives
L’étêtage de tes plantes est un moyen assez simple d’augmenter tes rendements au prix d’un ralentissement de leur croissance. Il existe d’innombrables techniques et stratégies, mais le principe de base est toujours le même. En supprimant le sommet d’une plante, tu fais en sorte que les branches situées immédiatement en dessous deviennent des tiges principales. Cela signifie qu’au lieu d’une seule cola, tu peux en cultiver deux par plante.
L’étêtage doit être effectué assez tôt dans la phase végétative. Idéalement, entre la troisième et la cinquième série de branches. Il suffit de couper la plante juste au-dessus d’une paire de branches et de laisser passer quelques jours. Tu remarqueras bientôt que les branches supérieures commencent à s’épaissir et à pousser vers l’extérieur. Chacune d’entre elles deviendra alors sa propre tige principale.
Tailler les plantes de cannabis végétatives
Au cours des semaines suivantes, tes plantes connaîtront une explosion de croissance et deviendront chaque jour plus grandes. Bientôt, tu tu rendras compte qu’il est nécessaire de couper certaines de ces feuilles, voire d’étêter complètement la plante.
Pourquoi tailler les plantes végétatives ?
Bien que le fait d’enlever les feuilles d’une plante puisse sembler contre-intuitif, la taille présente plusieurs avantages qui tu aideront à maximiser son potentiel.
La pénétration de la lumière
Si une feuille ne reçoit pas de lumière, elle ne contribue pas à la croissance de la plante et ne fait que drainer des ressources. Si tu n’utilises qu’un éclairage aérien, seules les feuilles les plus hautes recevront de la lumière. En règle générale, seules les 3 à 5 couches supérieures de feuilles reçoivent de la lumière utilisable, et ce nombre est moindre avec un éclairage LED. En enlevant les feuilles les plus basses, tu permets à la plante de concentrer son énergie sur la croissance au lieu de maintenir en vie ces parties improductives.
Le débit d’air
Comme nous l’avons mentionné plus haut, le maintien d’une bonne circulation de l’air contribue à protéger les plantes de phénomènes tels que la moisissure. En enlevant les feuilles qui sont trop proches de la tige principale, tu peux augmenter la circulation de l’air et garder tes plantes en sécurité.
Quand faut-il tailler les plantes ?
La taille est une science imparfaite et le moment et le degré exacts varient considérablement. Dès que tu remarques que les feuilles ne reçoivent plus de lumière ou ne bougent plus sous l’effet de la brise, il est probablement temps de commencer à tailler.
Tu auras l’impression d’en enlever trop, c’est normal. Une fois que la plante commence à fleurir, la taille n’est plus conseillée, alors n’aie pas peur d’en faire un peu trop. Comme je l’ai dit plus haut, ta plante doublera ou triplera de hauteur après le début de la floraison, alors n’aie pas peur de faire des folies. Veilles simplement à ne pas toucher aux 2 à 4 couches de feuilles supérieures.
Techniques avancées avec les plantes végétatives
Bien sûr, il est possible de laisser pousser une plante pendant quelques semaines, de la tailler et de la faire passer à la floraison sans aucune difficulté supplémentaire. Cependant, de nombreux cultivateurs souhaitent rapidement commencer à pousser leurs plantes jusqu’à la limite pour voir combien chacune d’entre elles peut produire. Si tu as le temps, la patience et le savoir-faire nécessaires, tu peux facilement doubler (ou plus) ton rendement par plante.
Le Low Stress Training
Le low stress training (LST) est peut-être la technique la plus simple et la plus courante pour optimiser le rendement En bref, l’idée est de « former » tes plantes en les pliant lentement et en les attachant. Cela leur permet de grandir dans un espace réduit. Lis notre guide complet sur le LST pour savoir comment tu y prendre.
Le Mainlining
Plutôt fastidieux mais redoutablement efficace, le mainlining est peut-être la forme la plus extrême de palissage. Il permet de transformer une seule plante en 4, 8, 16, ou plus. Si tu es prêt à passer 16 à 20 semaines à faire végéter une seule plante, tu peux tout apprendre sur le mainlining dans notre guide.
Le Lollipoppoing
Le lollipopping est la forme la plus extrême de taille. En supprimant toutes les branches inférieures, tu ne laisses que suffisamment de sites de floraison pour une seule cola massive. Combiné à l’étêtage, cette technique permet d’augmenter considérablement la taille des bourgeons. Si cela tu dit quelque chose, consultes notre guide sur le lollipopping.
Le passage à la floraison des plantes de cannabis
La transition vers la floraison est l’une des parties les plus simples de toute culture. Il suffit de passer à un cycle d’éclairage 12/12 (12 heures avec et 12 heures sans) et d’ajuster les niveaux de nutriments. Quel est le meilleur moment pour passer au cycle 12/12 ? Cela dépend de toi et de l’espace et du temps que tu peux consacrer à ta culture.
Cependant, certains signes indiquent que ta plante est prête à passer à l’étape suivante. Cette période, connue sous le nom de pré-floraison, se produit généralement après 6 à 8 semaines pour la plupart des variétés et se caractérise par quelques changements physiologiques dans la plante.
Signes de pré-floraison chez les plantes de cannabis
La première chose à surveiller est la formation de petites structures appelées stipules. Elles ressemblent à de nouvelles feuilles et poussent à la base des branches. Elles continueront à se développer en pré-fleurs et peuvent être utilisées comme guide préliminaire pour déterminer le sexe de la plante si tu n’utilises pas de graines féminisées. De même, la forme des nouvelles feuilles peut être modifiée avec certaines variétés, elle deviennent plus étroites et plus pointues. Mais ce n’est pas toujours le cas.
Néanmoins, tu n’es pas soumis au calendrier de la plante (à moins qu’il ne s’agisse d’une plante à autofloraison), donc tu peux tout à fait faire le changement plus tôt ou plus tard en fonction de ton calendrier et du résultat désiré.