Tout voyage commence par un simple pas et la culture du cannabis ne fait pas exception. Bien que souvent éclipsé par la bien plus impressionnante floraison, le stade des semis est peut-être la période la plus importante de toute leur vie. En les préparant au succès dès le début, on minimise les risques de problèmes tout en maximisant le rendement.
- Créer un environnement idéal pour les semis de cannabis
- Les conditions pour des semis réussis
- Semis d’une semaine : plantation des graines germées
- Quand transplanter les semis de cannabis
- Comment transplanter des plants de cannabis
- Semis de 2 semaines : prendre soin de tes jeunes plantes
- Quelle est la meilleure façon d’arroser les semis ?
- Comment alimenter les semis ?
- Il faut maintenir une bonne circulation de l’air
- Problèmes courants et solutions pour les semis de cannabis
- Comment éviter la fonte des semis
- Éviter les brûlures nutritives
- Comment empêcher les ravageurs de ravager
- Comment prévenir l’étirement des semis
- Arrosage excessif ou insuffisant des semis de cannabis
- Semis de 3 semaines : Passage au stade végétatif
Prendre le temps de mettre en place les meilleures conditions pour ses plantes est une condition sine qua non de toute culture réussie. En suivant quelques règles de base, tu peux offrir à tes plantes de cannabis tout le nécessaire pour partir du bon pied, être en bonne santé, et commencer à pousser en seulement trois semaines.
Créer un environnement idéal pour les semis de cannabis
Le cannabis est une plante résistante, mais pas invincible pour autant. La création d’un environnement parfait pour les semis est peut-être le facteur le plus important et le moins considéré d’une culture réussie. Sans entrer trop profondément dans lesdétails, les semis ont besoin de conditions assez spécifiques pour bien se développer.
L’espace
Les semis ne prennent pas beaucoup de place, mais il faut leur donner suffisamment d’espace pour qu’ils atteignent leur potentiel. Les plantes évitent généralement de pousser au contact d’autres plantes, et cessent de se développer à l’horizontale pour privilégier un développement verticale dès qu’elles rentrent en contact les unes avec les autres. Dans la plupart des cas, il est préférable d’éviter ce genre d’entassement. Veille donc à ce que tes plantes disposent de suffisamment d’espace à chaque stade de leur croissance.
La lumière
La lumière sera toujours le facteur le plus important dans toute culture, et ce dès le premier jour. On pourrait croire que les plantes n’ont pas besoin de lumière tant qu’elles n’ont pas de feuilles, mais ce n’est pas tout à fait vrai. La plupart des plantes, y compris le cannabis, sont phototrophes, ce qui signifie qu’elles poussent toujours directement vers la lumière.
Il n’est pas nécessaire d’utiliser la pleine puissance de tes lampes, mais assure-toi qu’elles se trouvent à moins de 5-10 cm (en fonction de la chaleur et de l’intensité) de la surface du sol pendant les premiers jours. De nombreux cultivateurs préfèrent utiliser des ampoules CFL de faible intensité pendant les premières semaines, car une lumière trop intense à ce stade risque d’endommager la plante.
La température
Au stade des semis, les plantes aiment avoir un peu plus chaud qu’au stade de la floraison ; tâche de maintenir la température de ton espace de culture entre 20 et 25°C. Dépasser cette fourchette de plus de 5° — dans un sens ou dans l’autre — peut avoir un impact sévère sur leur développement. Si tu commences à voir les feuilles se recourber vers le haut ou les tiges se flétrir, inspecte ton thermomètre.
L’humidité
On néglige trop facilement cet aspect des soins à apporter aux semis. Comme à ce stade les plantes n’ont pas encore développé de racines, elles tirent la majeure partie de leur humidité de l’air environnant. Pour tu assurer que tes plantes ont suffisamment d’eau, maintiens l’humidité autour de 65 %. Un taux inférieur limitera sérieusement leur croissance et un taux supérieur peut entraîner la pourriture des feuilles, des moisissures ou des champignons.
Pour ce faire, asperge légèrement tes plantes à l’aide d’un vaporisateur plusieurs fois par jour. Attention toutefois à ne pas en faire trop. Il ne faut pas que des flaques ou des gouttes d’eau se forment sur les feuilles. Une brumisation très légère suffit amplement.
Quid de la culture en extérieur ?
Même si tu comptes réaliser toute ta culture en extérieur, tu devrais quand même garder tes semis à l’intérieur. Comme dit précédemment, ils sont incroyablement fragiles à ce stade et il vaut mieux prévenir que guérir.
Les conditions pour des semis réussis
Avant de se lancer, il vaut la peine d’investir un peu de temps pour faire des recherches et mettre de l’ordre dans son équipement. Mais si tu lis cet article, on peut dire que tu as déjà fait la moitié du chemin. En utilisant les lampes appropriées et en mettant en place des contrôles environnementaux adéquats, tu éviteras tout retard au moment de la transplantation.
Tu peux consulter notre article sur l’aménagement d’un espace de culture en intérieur pour en savoir plus.
Choisir la bonne génétique
Cela peut sembler évident, mais le choix d’une variété peut décider de la réussite ou de l’échec de ta culture de cannabis. Mais qu’entend-on par « bonne génétique » ? Bien qu’il n’y ait pas de réponse unique à cette question, voici quelques éléments à garder à l’esprit lors du choix d’une variété.
L’emplacement et l’espace : Tu y as probablement réfléchir dès l’instant où tu as envisagé de cultiver de l’herbe. Bien que toutes les variétés puissent être cultivées en intérieur, installer une variété atteignant normalement 3 à 4 mètres dans un placard ou un sous-sol t’expose à de multiples probables. La plupart des cultivateurs d’intérieur préfèrent les indicas ou les hybrides, qui ont tendance à être plus courtes et plus touffues.
Le climat : Certaines variétés se portent mieux dans des régions plutôt fraîches, d’autres préfèrent un climat un peu sec, tandis que d’autres encore s’épanouissent dans un environnement tropical chaud et humide. Détermine la température et l’humidité ambiantes de ton espace de culture avec tous tes équipements en marche, et essaie de trouver une variété qui corresponde à ce avec quoi tu travailles. Cela sera plus facile que d’adapter ton environnement à une variété spécifique.
Prépare ton milieu de culture pour tes semis
Au stade des semis, peu importe que tu pratiques la culture en terre ou l’hydroponie, il est toujours bon d’avoir préparé tes pots ou ton réservoir avant même de commencer à faire germer les graines. N’oublie pas qu’il n’y a pas de bouton « pause » dans ce genre d’affaire. Une fois qu’on commence, il faut continuer. Sois prêt.
La germination
Une fois tes graines sélectionnées et ton espace aménagé, il est temps de se lancer ! La germination des graines est remarquablement simple. Nous te proposons deux méthodes :
La serviette en paper : La méthode la plus éprouvée (et la seule que nous approuvons officiellement) est connue de tous ceux qui ont déjà fait du jardinage. Il suffit de placer quelques serviettes en papier sur une assiette et d’y répartir uniformément les graines. Recouvre ensuite les graines d’une autre serviette en papier (ou de deux si elles sont assez fines), puis verse une petite quantité d’eau sur les serviettes.
Il est important de ne pas noyer les graines : l’ensemble soit humide, mais pas détrempé. Ensuite, place l’assiette dans un sac en plastique, assure-toi qu’il y a suffisamment d’air à l’intérieur et ferme-le, pas nécessairement de façon hermétique mais en veillant à ce que l’intérieur reste très humide. Place le tout dans un endroit chaud (20-25° C) et attends. Au cours des 2 à 5 jours suivants, les graines devraient s’ouvrir et une petite racine pivotante émerger de chacune. Si ce n’est pas le cas, ne désespère pas. Il arrive que des graines germent au bout de deux semaines.
La tasse d’eau : Sans doute la méthode la plus simple. Il suffit de déposer tes graines dans une tasse d’eau tiède (pas chaude !) et d’attendre. Au bout de 24 à 48 heures, tu devrais les voir germer. Si la racine pivotante n’a pas poussé au bout de 48 heures, passe à la méthode de la serviette en papier. Ne laisse pas les graines dans l’eau plus de 48 heures, car elles risquent de se noyer.
Cette technique est idéale si tu prévoies de faire germer des dizaines (ou des centaines…) de graines à la fois, car elle prend moins de place et de temps. Cependant, son taux de réussite global est légèrement inférieur. C’est pourquoi WeedSeedShop recommande de priviégier la méthode plus contraignante de la serviette en papier.
Semis d’une semaine : plantation des graines germées
Une fois que tes graines ont germé (c’est à dire que la racine pivotante est sortie), il est temps de les transférer dans leur première vraie maison, le bac à semis. D’un point de vue fonctionnel, tous ces bacs sont identiques ; choisis donc celui dont la taille correspond le mieux à tes besoins. Et n’oublie pas les éponges d’enracinement. Certains cultivateurs préfèrent mettre leurs semis directement dans la terre, mais nous avons obtenu les meilleurs résultats en les plaçant dans des éponges d’enracinement.
Le type de substrat que tu choisiras dépend de toi et du milieu dans lequel tu cultives. La laine de roche est un excellent choix pour la culture hydroponique, tandis que les pastilles Jiffy sont un excellent choix pour la culture en terre. Les éponges d’enracinement standard peuvent être utilisées dans les deux cas, bien qu’elles soient souvent plus adaptées aux clones qu’aux semis, car leur densité plus élevée peut parfois empêcher la pénétration des racines pivotantes des semis.
Lorsque tu places des graines fraîchement germées dans un milieu, il est important d’orienter la racine pivotante (la petite queue blanche) vers le bas, pour que la plante ne perde pas de temps ou d’énergie à essayer de se retourner. Elle se développera beaucoup plus rapidement ainsi. Une fois les graines plantées, elles devraient commencer à pousser dans les 2 à 3 jours qui suivent.
Au cours des prochains jours, surveille le niveau d’humidité des éponges. Elles doivent rester humides en permanence, mais ne doivent pas vraiment couler lorsqu’on les sort du bac.
Combien de graines dois-je faire germer ?
Évidemment, cela dépend du nombre de plantes que tu souhaites récolter, mais il y a quelques points à garder à l’esprit. Toutes les graines ne germeront pas (bien que des taux de réussite de 90 à 95 % soient courants), toutes les semis ne survivront pas et toutes les plantes végétatives ne seront pas suffisamment grandes ou saines pour fleurir.
Si tu utilises des graines standard, non féminisées, tu devrais planter plus du double de ce que tu souhaites récolter. Ainsi, pour t’assurer une récolte de 5 plantes en quelques mois, il te faudra planter 12 à 15 graines. En effet, la moitié de ces graines risque d’être des mâles, ce qui les rend indésirables pour la plupart des cultivateurs.
Si tu utilises des graines féminisées, tu devrais faire germer entre 7 et 9 graines, afin de te laisser le choix. Dans le meilleur des cas, elles survivent toutes et tu pourras sélectionner les meilleures si tu ne comptes pas les mener toutes à terme.
Quand transplanter les semis de cannabis
On pourrait penser que les graines sont prêtes à être mises en pot dès qu’elles commencent à germer. Il faut cependant garder à l’esprit que les semis sont incroyablement fragiles et que tout choc soudain pourrait les endommager de façon permanente.
Lorsque les plantes sortent de terre pour la première fois, tu remarqueras deux petites feuilles qui ne ressemblent pas vraiment à des feuilles de cannabis typiques. Il s’agit du « cotylédon », qui constituent l’embryon de la plante. Ces premières feuilles permettront de lancer le processus de photosynthèse et fourniront au semis suffisamment de nutriments pour faire pousser ses racines et ses premières feuilles proprement dites.
Au cours des prochains jours, tes plantes produiront leur première série de vraies feuilles, les feuilles classiques à trois pointes. À ce stade, des racines devraient également sortir du fond du bac à semis. Il est maintenant temps de les transplanter.
Comment transplanter des plants de cannabis
Que tu cultives en terre ou en hydroponie, le processus de transplantation des semis est remarquablement simple.
Si tu cultives en terre – à l’intérieur ou à l’extérieur – il suffit de creuser un petit trou dans ton site de culture pour y placer le semis. Ce trou ne doit pas dépasser quelques centimètres de profondeur, mais il doit recouvrir complètement l’éponge tout en laissant suffisamment d’espace entre le sol et les feuilles pour permettre à l’air de circuler.
Pour les installations hydroponiques, c’est un peu plus compliqué. En raison de la diversité des types d’installations et des milieux utilisés, il n’existe pas de méthode unique. Cependant, si tu utilises des godets en filet et un milieu comme les billes d’argile ou la fibre de coco, le processus est le même que pour la terre, mais avec des pots plus petits.
Semis de 2 semaines : prendre soin de tes jeunes plantes
Une fois les semis installés dans leur nouvelle maison, il faut garder à l’esprit que ces plantes sont encore fragiles. Au cours des prochaines semaines, elles développeront un réseau de racines robuste et deviendront beaucoup plus résistantes, mais pour l’instant, fais les choses doucement.
Quelle est la meilleure façon d’arroser les semis ?
La première chose à faire après avoir transplanté tes semis est de les arroser. Bien qu’il n’y ait pas de règle valable en tout temps et tout lieu pour la quantité et la fréquence d’arrosage des plantes, il existe quelques lignes directrices.
En règle générale, il vaut mieux éviter d’arroser tes plantes directement au niveau de la tige. Les racines des plantes sont incroyablement sensibles à l’humidité et s’étendent jusqu’à la trouver. En arrosant loin de la tige, tu incites les racines à s’étendre davantage. Cela permet également d’éviter que trop d’humidité ne s’accumule autour de la tige, ce qui créerait un terrain propice à la prolifération de toutes sortes de pathogènes.
Quand dois-je arroser les semis ?
Le meilleur moment de la journée pour arroser les plantes, quel que soit le stade de développement, est tôt le matin, ou juste après l’allumage de tes lampes de culture si tu cultives en intérieur. Cela permet aux plantes d’absorber l’eau tout au long de la journée et empêche le sol de se dessécher sous l’effet de la chaleur. De plus, l’évaporation causée par la chaleur et la lumière empêchera le sol de rester trop humide, ce qui entraînerait des infections fongiques ou bactériennes pouvant rapidement tuer toute une culture à ce stade.
À quelle fréquence dois-je arroser les semis ?
Il n’existe pas de réponse unique à cette question. Les variations de la température ambiante, de l’humidité et de la circulation de l’air influencent la fréquence à laquelle les plantes doivent être arrosées. En règle générale, cependant, le sol doit être humide plutôt que mouillé. Le dessus doit même être sec (sauf si tu viens d’arroser). Pour savoir s’il est temps d’arroser tes plantes, enfonce un doigt d’environ 2 cm dans le sol, s’il est sec, c’est qu’il est temps de les arroser.
Comment alimenter les semis ?
Il n’y a pas de différence réelle entre l’alimentation d’un semis et celle d’une plante plus âgée. Si tu utilises des nutriments liquides, suis les instructions imprimées sur le flacon, qui indiquent presque toujours clairement la proportion pour des semis. De même, si tu utilises des engrais ou des nutriments solides, suis les instructions figurant sur l’étiquette. De nombreux substrats de culture utilisés aujourd’hui sont préchargés de nutriments qui devraient durer les 4 à 6 premières semaines de la vie d’une plante. Si tu utilises l’un d’entre eux, il tu suffit d’ajouter de l’eau et tout devrait être prêt.
Il faut maintenir une bonne circulation de l’air
Si la ventilation externe est importante, la circulation de l’air interne est souvent négligée. Faire circuler l’air à l’intérieur de ton espace de culture permet d’éviter l’accumulation d’humidité, de limiter l’intrusion d’insectes et d’offrir un environnement globalement plus sain à tes plantes.
À ce stade précoce du développement, il est essentiel de garder un petit ventilateur sur tes semis. Un petit ventilateur oscillant pointé directement sur les plantes leur permettra de développer une tige et des branches plus robustes qui les aideront plus tard à supporter des bourgeons plus volumineux et plus lourds. Il n’est pas nécessaire d’utiliser un ventilateur puissant, les feuilles doivent s’agiter un peu dans la brise, mais les tiges ne doivent pas être pliées ou renversées.
Problèmes courants et solutions pour les semis de cannabis
Comment éviter la fonte des semis
La fonte des semis est un danger majeur, capable de tuer complètement une plante apparemment saine en moins de 24 heures. Ce phénomène est causé par plusieurs types de champignons qui peuvent rester dormants dans le sol pendant des années et se réveiller lorsqu’ils sont accueillis par des conditions trop humides. L’arrosage excessif et l’humidité élevée sont les causes les plus courantes de la fonte des semis.
Si tu remarques qu’un semi s’est soudainement flétri au niveau de la tige et qu’il a commencé à se ratatiner, il s’agit probable d’une fonte de semis. À ce stade, il n’y a rien à faire et la plante ainsi que la terre dans laquelle elle se trouve doivent être jetées immédiatement. Ce type d’infection fongique est très contagieux pour les autres plantes et peut détruire une récolte entière avant même qu’elle n’ait commencé.
Une circulation d’air interne adéquate et une surveillance étroite de l’humidité du sol sont essentielles pour prévenir la fonte des semis. En outre, il est possible de stériliser la terre en la faisant cuire au four jusqu’à atteindre une température constante de 85° C.
Éviter les brûlures nutritives
Les semis sont très sensibles aux brûlures nutritives dues à une suralimentation. Si des feuilles ou des tiges présentent une décoloration, en particulier un brunissement, il s’agit sans doute d’un signe de brûlure nutritive. Si tu as trop nourri tes plantes, tu ne peux rien faire d’autre qu’attendre. Si tu arrêtes de les nourrir, que tu ajoutes de l’eau pour diluer la concentration et que tu attends une semaine pour que les nouvelles pousses apparaissent, tout devrait rentrer dans l’ordre.
Si tu cultives dans une installation hydroponique et que tu constates une brûlure nutritive, il suffit généralement d’ajouter quelques litres d’eau fraîche, bien que vider complètement le réservoir, le remplacer par de l’eau fraîche et attendre quelques jours soit la solution la plus sûre.
Comment empêcher les ravageurs de ravager
Plusieurs espèces aiment s’installer autour des plantes de cannabis, voire sur elles, et les tenir à l’écart de ta culture est un combat permanent (même à l’intérieur). Heureusement, avec des semis, toute infestation est assez facile à repérer. Les ravageurs courants comme les tétranyques, les mouches fongiques et les thrips se présentent tous de manière différente et peuvent nécessiter des traitements différents selon le cas. Lis notre guide complet sur la lutte contre les parasites dans la chambre de culture pour obtenir des informations plus détaillées.
Comment prévenir l’étirement des semis
L’étirement se produit lorsque les semis n’ont pas accès à suffisamment de lumière. Comme nous l’avons mentionné, ces plantes poussent naturellement en direction d’une source de lumière, et continueront à grandir et à s’amincir jusqu’à ce qu’elles soient satisfaites si elles n’en reçoivent pas assez.
En donnant à tes semis de cannabis une couverture lumineuse adéquate dès le départ, tu t’assures qu’ils ont accès à suffisamment d’énergie pour s’enraciner correctement. L’apport précoce de lumière permet également de lutter contre l’étirement, qui peut causer des dommages permanents à une plante. Les semis peuvent s’étirer considérablement en seulement 12 heures, alors n’attends pas qu’ils aient poussé pour allumer la lumière. Les lampes CFL à spectre plus bleu sont idéales à ce stade. Veille à les placer à environ 5 cm au-dessus des plantes pour une couverture optimale.
Si un semis commence à s’étirer, baisse la lumière, assure-toi qu’il se se trouve dans la trajectoire d’un ventilateur et trouve quelque chose pour le soutenir. Un peu de fil de fer (ou même un trombone) devrait suffire à soutenir le semis pendant qu’il se remet en forme.
Arrosage excessif ou insuffisant des semis de cannabis
La réponse à la question de la quantité d’eau nécessaire au bon développement d’une plante est assez normande : « suffisamment, mais jamais trop ». Donner trop ou pas assez d’eau à une plante est un moyen rapide de la tuer, mais il est heureusement facile d’éviter ces deux écueils.
L’arrosage excessif
Si tu as trop arrosé ta plante, tu commenceras probablement à remarquer des feuilles jaunes et tombantes et elle ne poussera probablement plus du tout verticalement. Dans le sol, l’arrosage excessif entraîne le compactage du milieu autour des racines, ce qui les prive de l’oxygène dont elles ont tant besoin. En effet, les racines respirent et ont besoin d’air frais. Si tu cultives en hydroponie, maintiens environ ⅓ des racines hors de l’eau et assure-toi d’utiliser un bulleur.
Malheureusement, si ta plante montre des signes de sur-arrosage, il n’y a pas grand-chose que tu puisses faire, à part laisser le sol se dessécher et espérer que tout ira pour le mieux. Il est préférable de prendre des mesures pour éviter l’excès d’eau, par exemple en utilisant des pots en tissu, en assurant la circulation de l’air à l’intérieur et en utilisant un milieu avec un bon drainage (la fibre de coco est un excellent choix).
L’immersion
Les signes d’un manque d’eau sont, de manière assez déroutante, presque les mêmes que ceux d’un excès d’eau. Tu remarqueras des feuilles jaunes et tombantes et une croissance limitée. La différence majeure, cependant, est que ces feuilles jaunes seront craquantes et cassantes au lieu d’être détrempées. Si ta plante semble trop sèche, il suffit de rajouter de l’eau et de laisser passer quelques jours. Ces plantes ont l’habitude de rebondir avec un peu d’attention.
Semis de 3 semaines : Passage au stade végétatif
Une fois que tes plantes ont été placées dans leurs nouveaux pots pendant environ une semaine, soit environ 3 semaines après le début des opérations, elles devraient avoir développé suffisamment de racines et de feuilles pour commencer à pousser correctement. À ce stade, il est temps d’allumer les grosses lampes, de sortir les nutriments et de commencer à les faire pousser pour en faire de vraies plantes.