La culture du cannabis est une affaire délicate, mais les méthodes d’arrosage sont cruciales pour une croissance optimale des plants de cannabis. Apprends à équilibrer l’hydratation, comprends les besoins de ta plante et évite les erreurs courantes. Ce guide dévoile des astuces de débutant et d’expert pour cultiver un cannabis sain.
- Comprendre les besoins en eau de la plante de cannabis
- Les signes d’un arrosage adéquat
- Les signes d’arrosage excessif
- Les signes de manque d’eau
- La relation entre l’arrosage et le milieu de croissance
- L’arrosage tout au long du cycle de vie de la plante
- 1. Phase plantule :
- 2. Phase végétative / croissance :
- 3. Floraison :
- 4. Floraison tardive ou pré-récolte :
- Maîtriser l’art de l’arrosage : Techniques, fréquence et qualité
- 1. Les techniques à perfectionner :
- 1. L’arrosage par le haut :
- 2. L’arrosage par le bas :
- 3. L’arrosage circulaire :
- 4. L’arrosage par impulsion :
- 2. La fréquence :
- 3. La qualité de l’eau :
- 4. La température de l’eau :
- Gestion du ruissellement : comment et pourquoi ?
- 1. Ne laisse pas tes plantes dans l’eau
- 2. Les niveaux de PH et leur signification
- 3. La collecte du ruissellement
- Conseils avancés pour les cultivateurs expérimentés
- Le lien entre l’arrosage et les nutriments
- Considérations environnementales pour l’arrosage du cannabis
- L’arrosage en toute circonstance
- Dépannage et erreurs courantes
- La science de l’écoute
- L’harmonie de l’hydratation : Trouver l’équilibre dans l’arrosage du cannabis
Apprend l’art de l’arrosage du cannabis en comprenant les signaux subtils de ta plante et la symphonie de la nature. Avec les bonnes techniques appliquées de façon équilibrée, tu découvriras le secret des floraisons abondantes. Que tu sois un débutant ou un professionnel chevronné, voici ton guide pour tu assurer que tes plantes reçoivent la bonne quantité d’H2O.
L’eau est l’élément vital de toute plante, et la weed pas exception. En l’utilisant correctement, on obtient des plantes robustes et verdoyantes. Si on en fait trop, ou au contraire qu’on lésine, c’est le désastre. Pour de nombreux cultivateurs, trouver le juste milieu est un parcours du combattant, et ce guide est là pour clarifier cette affaire.
Comprendre les besoins en eau de la plante de cannabis
Avant les questions pratiques, expliquons pourquoi l’eau est si importante pour les plantes de cannabis.
Le rôle de l’eau dans la croissance du cannabis
Tu ne suivais peut-être pas en SVT, mais il est nécessaire de faire un rappel sur la photosynthèse. Elle permet aux plantes de transformer la lumière en énergie, processus dans lequel l’eau joue un rôle majeur. De plus, l’eau aide le cannabis à absorber les nutriments et offre un soutien structurel aux cellules, ce qui assure une bonne croissance.
Les facteurs influençant la consommation d’eau
Toutes les plantes de cannabis n’ont pas besoin d’eau au même rythme. Le degré de soif dépend de :
- La température : Dans un environnement plus chaud, attends-toi à ce que tes plantes se servent plus souvent de leur verre d’eau.
- L’humidité : Une forte humidité peut réduire la vitesse à laquelle la plante se désaltère.
- La phase de croissance : Le cannabis en phase végétative peut être particulièrement assoiffé.
- La taille de la plante et du pot : Les plantes plus grandes dans de grands pots auront généralement besoin de plus d’eau.
Les signes d’un arrosage adéquat
On veut tous bien faire les choses. Alors comment savoir on arrose bien ses plantes ?
- Des feuilles d’un vert luxuriant : Une forêt au printemps, c’est la nuance de vert à rechercher. Des feuilles saines et éclatantes sont la marque d’une plante de cannabis correctement arrosée.
- Une silhouette droite et vigoureuse : La plante doit se tenir droite pendant la journée, avec des feuilles dressées vers le haut.
- Une croissance régulière : La croissance doit être uniforme et cohérente. Le couvert de ta plante doit ressembler à un tapis vert et moelleux, et non à une courtepointe disparate.
- La réactivité à la lumière et à l’obscurité : Tout comme nous, les plantes ont leurs moments d’éveil et de repos. Une plante de cannabis bien arrosée réagira énergiquement à son cycle de lumière, et présentera un léger affaissement naturel quand la lumière cesse, signalant qu’il est temps pour elle de se détendre.
- Des racines blanches et saines (pour ceux qui peuvent vérifier) : Si tu cultives en hydroponie ou dans un milieu où tu peux occasionnellement vérifier les racines, celles-ci doivent être blanches ou de couleur crème, ce qui indique leur bonne santé.
Les signes d’arrosage excessif
L’eau est vitale pour le cannabis, mais en trop grande quantité elle peut nuire aux plantes. Si le sol est trop humide et que les feuilles tombent comme si elles étaient fatiguées, c’est un signe d’arrosage excessif. Garde un œil sur l’humidité du sol pour t’assurer que ton cannabis s’épanouit plutôt que de juste survivre.
Parmi les autres signes à surveiller :
- Le jaunissement ou la décoloration : Si tes plantes prennent une teinte jaune, tu devrais peut-être réduire l’arrosage.
- La stagnation : Les plantes trop arrosées cessent de pousser. Par conséquent, si tu ne constates aucun progrès, revois ton régime d’arrosage.
- La pourriture des racines : Trop d’eau revient à noyer les racines. Si elles commencent à pourrir, c’est la cata. Mets en place un drainage soit adéquat pour éviter ce problème.
- La moisissure : Cette invitée indésirable adore l’humidité. Si tu constatez la présence de moisissures, tu dois en déduire qu’il faut réduire la consommation d’eau de ta plante.
Les signes de manque d’eau
Tout comme un arrosage excessif peut être néfaste, un arrosage insuffisant présente ses propres risques pour les plantes de cannabis. Les signes révélateurs ? Un sol désertique et des feuilles qui s’affaissent, frêles et minces comme du papier.
À guetter :
- Les bords bruns : Si les bords des feuilles ont l’air d’avoir été brûlés par une flamme, ta plante est probablement desséchée.
- Le retard de croissance : L’eau est essentielle à la croissance. Si ta plante semble se relâcher, c’est peut-être qu’elle a soif.
La relation entre l’arrosage et le milieu de croissance
Lorsque tu penses à l’arrosage, n’oublie pas la maison dans laquelle ta plante de cannabis est nichée. Le milieu de croissance peut fortement influencer ton routine d’arrosage.
- La terre : le vieux classique, la terre offre un tampon lorsqu’il s’agit d’arroser, car elle retient assez bien l’humidité. Elle pardonne également aux débutants ; si tu arroses trop, un mélange de terre bien drainant peut t’aider. En règle générale, attends que le premier centimètre soit sec avant d’arroser à nouveau.
- La fibre de coco : Choix populaire parmi de nombreux cultivateurs de cannabis, la fibre de coco offre une croissance rapide mais nécessite un arrosage plus fréquent que la terre. C’est un peu comme une éponge, qui retient l’eau tout en offrant une bonne aération. Il est bon de la mélanger à de la perlite pour assurer un meilleur drainage.
- La culture hydroponique : Ici les plantes sont cultivées directement dans l’eau ou dans une solution à base d’eau. Il s’agit d’une affaire complètement différent. Les plantes ayant un accès constant à l’eau, tu devras surveiller de près les niveaux de nutriments et le pH pour tu assurer que ton cannabis prospère.
- L’aéroponie : Il s’agit de plantes suspendues dans l’air, dont les racines sont aspergées d’une solution nutritive. Comme il n’y a pas de milieu traditionnel, il faut arroser régulièrement pour éviter que les racines ne se dessèchent.
L’arrosage tout au long du cycle de vie de la plante
Il est essentiel de comprendre les étapes de la croissance du cannabis pour optimiser les pratiques d’arrosage. Chaque phase a ses propres exigences.
1. Phase plantule :
À ce stade précoce, les plantes de cannabis sont fragiles. Le système racinaire n’étant pas encore développé, un arrosage excessif peut être particulièrement préjudiciable.
- Quantité : Au début, l’idéal est de brumiser le sol pour le maintenir légèrement humide. Au fur et à mesure que les racines se développent, tu peux apporter environ 250 ml d’eau tous les deux jours, en fonction du milieu et de la taille du pot.
2. Phase végétative / croissance :
Pendant cette phase, ta plante de cannabis se concentre sur la croissance en hauteur et en force.
- Quantité : Au fur et à mesure que la plante grandit, ses besoins en eau augmentent. Pour une plante de taille moyenne, environ 500 ml à 1 litre par jour peut suffire. Cependant, il faut toujours tenir compte de la sécheresse du sol et de l’aspect de la plante.
3. Floraison :
C’est à ce moment que la plante de cannabis commence à produire des têtes. Les besoins en eau peuvent fluctuer en fonction de l’énergie dépensée par la plante.
- Quantité : Les plantes peuvent consommer 1 à 2 litres ou plus, en particulier les grandes plantes ou celles qui sont placées dans des pots plus grands. Cependant, un arrosage excessif à ce stade peut réduire l’absorption d’oxygène par les racines, ce qui a un impact négatif sur le développement des têtes.
4. Floraison tardive ou pré-récolte :
Dans les semaines précédant la récolte, de nombreux producteurs réduisent l’arrosage. Cela permet d’améliorer la saveur du produit final et de faciliter le processus de récolte.
- Quantité : Réduis à 50-75% de la quantité habituelle, en veillant à ce que le sol ne se dessèche pas complètement.
N’oublie pas que ces quantités sont données à titre indicatif. Des facteurs tels que la taille du pot, le milieu de culture, la température ambiante, l’humidité et les besoins spécifiques de la souche peuvent tous influencer la quantité d’eau dont ta plante a besoin à chaque étape. Surveille toujours tes plantes de près et ajuste-les si nécessaire.
Maîtriser l’art de l’arrosage : Techniques, fréquence et qualité
L’arrosage du cannabis ne se limite pas à étancher la soif des plantes. Analysons les différents éléments : la technique, le moment, la qualité de l’eau et la température.
1. Les techniques à perfectionner :
1. L’arrosage par le haut :
- Comment procéder : Utilise un arrosoir ou un pulvérisateur avec une rosace fine pour distribuer l’eau uniformément. Arrose lentement, en veillant à ce que le milieu absorbe l’humidité et que la zone des racines soit suffisamment arrosée.
- Pourquoi : Cette méthode permet de répartir l’humidité de façon homogène et d’éviter les poches de sécheresse dans le sol.
2. L’arrosage par le bas :
- Comment procéder : Place tes pots dans un bac rempli d’eau, pour permettre au milieu d’absorber l’humidité par le bas.
- Pourquoi : Cela favorise la croissance des racines en profondeur et peut prévenir les parasites qui se développent dans des conditions de feuillage humide.
3. L’arrosage circulaire :
- Comment procéder : Au lieu d’arroser directement à la base, arrose en formant un large cercle autour de la plante.
- Pourquoi : Cela favorise l’expansion du système racinaire, ce qui permet une meilleure absorption des nutriments et une croissance robuste.
4. L’arrosage par impulsion :
- Comment procéder : En utilisant des systèmes automatisés, envoie de brèves et fréquentes « impulsions » d’eau tout au long du cycle lumineux au lieu d’une seule séance prolongée.
- Pourquoi : Cette technique augmente les niveaux d’oxygène dans la zone des racines, assurant un niveau d’humidité constant.
2. La fréquence :
Écoute tes plantes. Si l’affaissement peut être un signe de soif, le jaunissement peut être un signe d’arrosage excessif. L’apparence et la santé de tes plantes sont les meilleurs guides pour ajuster les calendriers d’arrosage.
3. La qualité de l’eau :
La composition de l’eau peut avoir un impact considérable sur la santé des plantes :
1. Niveau de pH :
Une légère acidité (6,0 à 7,0 pour la terre et 5,5 à 6,5 pour la culture hydroponique) est idéale pour le cannabis.
2. Eau douce ou eau dure:
Opte pour une eau douce afin d’éviter les accumulations de minéraux.
3. Chlore et chloramine:
Filtre ton eau ou laisse-la reposer pour la débarrasser de ces additifs courants qui peuvent être nocifs aux plantes.
4. La température de l’eau :
L’eau doit être tiède, à environ 20°C (68°F). L’eau froide peut choquer les plantes, tandis que l’eau trop chaude peut endommager les microbes bénéfiques.
Avec ces informations en main, tu seras mieux équipé pour fournir à tes plantes de cannabis les conditions d’arrosage optimales dont elles ont besoin, ce qui se traduira par une croissance plus saine et des récoltes abondantes.
Gestion du ruissellement : comment et pourquoi ?
Le ruissellement peut être à la fois un indicateur de tes pratiques d’arrosage et un risque s’il n’est pas bien géré. En veillant à ce que tes plantes ne stagnent pas dans l’eau, tu éviteras de créer des conditions favorables aux agents pathogènes.
1. Ne laisse pas tes plantes dans l’eau
Soulève les conteneurs légèrement au-dessus du sol, en veillant à ce qu’ils soient munis de trous de drainage. Si les bacs de drainage sont excellents pour recueillir l’eau, il est essentiel de les vider rapidement afin d’éviter la prolifération de bactéries, de parasites et de moisissures.
2. Les niveaux de PH et leur signification
Pour les cultivateurs de cannabis qui utilisent des nutriments minéraux courants, le niveau de pH de l’eau est essentiel. Les plantes de cannabis ne peuvent absorber des nutriments qu’à l’intérieur d’une fenêtre de pH limitée. Tout écart peut entraîner un blocage des nutriments. Pour la culture en terre, un pH compris entre 6,3 et 6,8 est optimal, tandis que les installations sans terre ou hydroponiques nécessitent un pH plus serré, compris entre 5,5 et 6,1.
3. La collecte du ruissellement
Il s’agit d’une mesure préventive contre l’arrosage excessif. La solution la plus simple consiste à utiliser la gravité. L’inclinaison des plateaux favorise l’écoulement de l’eau, évitant ainsi que les pots ne stagnent dedans. Quelques petites astuces supplémentaires :
- Les serviettes en papier : Dans les petites installations, place-les dans l’eau accumulée et laisse-les absorber l’excédent. Composte-les ensuite.
- Les seringues géantes : Une méthode contrôlée pour éliminer l’eau et réduire les déchets. Choisis la taille de la seringue en fonction du volume d’eau.
- L’aspirateur à eau : idéal pour les grandes installations, il permet d’éliminer rapidement de grandes quantités d’eau. Il peut toutefois être bruyant.
En maîtrisant l’art de gérer le ruissellement, les cultivateurs peuvent s’assurer que leurs plantes reçoivent la quantité d’eau idéale, sans risque de sur-arrosage.
Conseils avancés pour les cultivateurs expérimentés
Tu n’es pas un débutant en matière de culture du cannabis ? Voici quelques conseils d’arrosage bien avisés.
- Contrôle le le pH de l’eau de ruissellement : Le contrôle du pH de l’eau qui s’écoule après l’arrosage peut donner des indications sur la santé de ton zone racinaire.
- Les systèmes goutte à goutte : L’automatisation de l’arrosage permet de gagner du temps et d’assurer la régularité de l’arrosage. Avec les systèmes de goutte-à-goutte, l’eau est acheminée directement aux racines de la plante, ce qui favorise une absorption efficace.
- Adapte l’arrosage aux stades de croissance : Le cannabis a des besoins différents tout au long de sa vie. Les jeunes pousses ont besoin d’un minimum d’eau, tandis que les plantes en phase végétative en consomment davantage. À l’approche de la récolte, diminue l’arrosage pour stimuler la production de résine.
- Arrosage en profondeur : De temps en temps, arrose tes plantes en profondeur en saturant complètement le milieu. Cela permet d’éliminer les sels ou les nutriments accumulés.
Le lien entre l’arrosage et les nutriments
L’eau n’est pas seulement de l’eau pour tes plantes, c’est le véhicule de leurs nutriments. L’équilibre est essentiel.
- Le blocage des nutriments : Si le pH de ton eau est mauvais, tes plantes peuvent avoir du mal à absorber certains nutriments, même s’ils sont présents dans le sol.
- La surfertilisation : Un excès de nutriments peut nuire à tes plantes. Si tu ajoutes des nutriments à chaque arrosage, surveille les signes de brûlure par les nutriments, comme des pointes de feuilles brunes et craquantes.
- Le rinçage : il s’agit de donner à tes plantes de l’eau pure, au pH équilibré, sans aucun ajout de nutriments. Il est essentiel avant la récolte pour améliorer le goût et la qualité de tes bourgeons.
Considérations environnementales pour l’arrosage du cannabis
Ta culture de cannabis, même d’intérieur, n’est pas isolée du monde ; elle est influencée par son environnement. N’oublie pas ces facteurs environnementaux lorsque tu arroses :
- La température et l’humidité : Un environnement doux et humide peut ralentir la consommation d’eau de ta plante. Au contraire, si tu cultives dans un climat sec et chaud, ta plante aura davantage soif. Un bon hygromètre peut tu aider à surveiller ce phénomène.
- La circulation de l’air : Une bonne ventilation permet non seulement de réduire le risque de moisissure, mais peut également influer sur le taux d’évaporation de l’eau. Assure-toi simplement que tes ventilateurs ne provoquent pas un dessèchement trop rapide de tes plantes.
- La lumière : L’intensité et la durée de la lumière reçue par ton cannabis peuvent influencer ses besoins en eau. Plus de lumière signifie généralement plus de photosynthèse, ce qui entraîne une plus grande consommation d’eau et de nutriments.
L’arrosage en toute circonstance
La vie ne s’aligne pas toujours sur ton calendrier de culture du cannabis. Que tu partes pour un week-end ou pour une longue période, il est essentiel de veiller à ce que tes plants de cannabis soient bien hydratés en ton absence. Voici des solutions à la fois économiques et techniques :
Options bon marché :
- Faire appel à un ami de confiance : Si tu connais quelqu’un qui a de l’expérience dans la culture du cannabis ou auquel tu peux donner des conseils sur les nuances de l’arrosage, c’est peut-être ta meilleure chance. En guise de remerciement, tu pourrais partager une partie de ta récolte.
- Un système de goutte-à-goutte artisanal : Une bouteille d’eau réutilisée, dont le bouchon est percé de quelques petits trous, peut servir de système de goutte-à-goutte simple. Enfouie dans le sol, elle fournit une source d’eau constante pendant plusieurs jours.
- Une serre de fortune : En recouvrant ta plante fraîchement arrosée d’un sac en plastique transparent (en assurant une certaine ventilation), tu exploites le pouvoir de la condensation pour maintenir le sol humide.
- Des tuteurs d’arrosage automatique : Ces tuteurs, reliés à des réservoirs d’eau, prélèvent de l’eau en fonction des besoins et du taux d’absorption de la plante. Pour améliorer l’efficacité de cette méthode, mélange à ton sol des cristaux ou des granulés qui retiennent l’humidité. Ils absorbent l’excès d’eau et le libèrent progressivement, garantissant ainsi une humidité constante du sol, même dans des situations inattendues.
Options coûteuses :
- Les systèmes d’irrigation numériques : Pour les cultivateurs férus de technologie, ces systèmes, dont certains peuvent être contrôlés par smartphone, permettent un arrosage précis grâce à des minuteries et des tuyaux de distribution.
- Les systèmes de goutte à goutte lent avec minuterie programmable : Le pendant amélioré du système de goutte à goutte artisanal. Il fournit une alimentation en eau régulée aux plantes, garantissant leur hydratation pendant toute la durée de ton absence.
Dépannage et erreurs courantes
Les erreurs sont inévitables, même pour les meilleurs d’entre nous. Voici une liste des erreurs d’arrosage les plus courantes et des solutions:
L’arrosage excessif : Si ta plante semble se noyer, c’est probablement le cas. Réduis la fréquence d’arrosage, assure un bon drainage et envisage de transplanter si le milieu reste détrempé.
L’arrosage insuffisant : En revanche, si ta plante semble desséchée, augmente la fréquence d’arrosage, mais fais-le progressivement. Un déluge soudain peut être tout aussi néfaste.
Arroser au mauvais moment : Si tu arroses juste avant l’extinction des lumières, tes plantes risquent d’être attaquées par des champignons en raison de la stagnation de l’eau. Essaye d’arroser au début du cycle d’éclairage.
Eau de mauvaise qualité : L’eau du robinet peut être chargée de chlore ou d’autres produits indésirables. Envisage d’investir dans un filtre ou de laisser l’eau reposer toute une nuit pour permettre à certains de ces produits chimiques de s’évaporer.
La science de l’écoute
Cela peut sembler un peu ridicule, mais garde l’esprit ouvert. Les plantes, y compris le cannabis, réagissent à leur environnement. Certains chercheurs suggèrent que les plantes peuvent « communiquer » leur détresse par le biais de vibrations subtiles ou de signaux chimiques. Même si tu n’es pas près d’avoir une conversation avec ta plante, être attentif de ses besoins – ses chutes, ses changements de couleur, ses poussées de croissance – est une forme d’écoute. Cultive cette attention et tu deviendras peut-être un chamane qui murmure aux plantes.
L’harmonie de l’hydratation : Trouver l’équilibre dans l’arrosage du cannabis
L’arrosage du cannabis est à la fois une science et un art. Si les connaissances que tu as glanées dans ce guide posent les bases, ton intuition et ton expérience, combinées à une observation attentive, affineront tes compétences au fil du temps. N’oublie pas que chaque plante a sa propre personnalité et l’adaptation à ses besoins uniques fera toute la différence.