Quelles sont les différences entre le haschich et la weed ?

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Le haschich et la weed sont les deux formes les plus communes de cannabis. On peut même dire que le hash est le plus vieil extrait de cannabis créé par l’homme ! Quelles sont les différences entre les deux ? La réponse dans cet article.

Quelles sont les différences entre le hasch et l’herbe?

Le haschich et la weed sont sans doute les deux formes de cannabis les plus populaires. Même s’ils sont tous les deux constitués de la même chose, leur aspect est complètement différent et peuvent avoir des effets aux antipodes l’un de l’autre. Si tu es nouveau dans le monde du cannabis, cela peut être un peu déroutant au début. Comment deux substances provenant de la même plante peuvent-elles être si différentes l’une de l’autre ?

Dans le monde des utilisateurs de cannabis, c’est comme DC vs Marvel chez les lecteurs de comics : hash ou weed, weed ou hash ? Chacun sa préférence. Alors, comparons ce qui les rapproche et ce qui les différencient.

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Les divers types de haschich

Le premier concentré de cannabis jamais créé était, de fait, le haschich. Et c’est là la différence fondamentale avec la weed : celle-ci est la matière végétale brute et non transformée qu’on fait pousser, il n’y a rien de particulier à faire pour pouvoir la fumer, sinon la laisser sécher. et enlever les tiges, les graines et les feuilles, avant de grinder les bourgeons et les mettre dans un joint ou une pipe.

La fabrication du haschisch consiste à extraire l’une des parties les plus puissantes de la plante : sur les bourgeons, on trouve de petites perles en forme de cristaux appelées les trichomes. Ce sont les parties les plus riches en THC du cannabis. Le haschich est une extraction concentrée de trichomes, qui donne une matière noire ou vert foncé. Dans l’antiquité, les trichomes étaient simplement extraits en frottant les bourgeons entre les doigts ou les paumes. La technologie moderne nous a donné des méthodes plus rapides et plus faciles, mais le produit fini est grosso modo le même.

Même le BHO est une autre forme de haschich. La seule différence est qu’un solvant est utilisé pour extraire les trichomes des bourgeons, ce qui n’est pas totalement dénué de risque.

L’utilisation d’eau glacée est une autre méthode moderne d’extraction du haschisch et n’entraîne pas les risques potentiels liés à l’emploi d’un solvant chimique. D’ailleurs, le kief qui s’accumule au fond de ton grinder – c’est aussi du haschisch !

Mais en gros, le haschich c’est le matériau résineux et huileux présent sur la weed mais sans le matériau végétal même. C’est la différence la plus fondamentale entre la weed et le haschich. L’un est une matière première tandis que l’autre est une version concentrée et extraite.

Huiles, shatters et cires

Si on veut être vraiment technique, tous les extraits sur le marché sont des types différents de haschisch. Comme nous l’avons dit plus tôt, l’huile de butane de haschich est l’un d’eux. Certains extraits sont faits de manière similaire mais le produit fini ressemble plus à des éclats de verre brisé – désignés par le mot anglais shatter.

Tandis que le haschich traditionnel est foncé et boueux, les shatters et les huiles sont généralement transparents. Le haschich de mauvaise qualité contient également des produits de remplissage telles que le henné, qui contribue à sa couleur.

Les niveaux de THC dans le haschich moderne (shatters, huiles et cires) dépassent de loin ceux du haschich traditionnel. L’utilisation d’un solvant facilite l’extraction d’un profil cannabinoïde plus concentré. Les shatters, les huiles et les cires ouvrent également de nouveaux horizons en matière de méthode d’ingestion du hachisch.

Comment fumer du haschich

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Pour fumer du haschich et fumer de la weed, ce n’est pas du tout la même méthode. Il y a beaucoup moins de matière à fumer quand il s’agit de haschisch, ce qui signifie que certains accessoires sont nécessaires ou qu’il faut le mélanger à autre chose.

Le haschisch peut être fumé facilement avec une petite pipe petit tuyau sans qu’il soit nécessaire de le mélanger. Au Maroc, les fumeurs utilisent une pipe spécial pour fumer le haschisch. Si tu veux fumer du haschich dans un joint, tu devras le mélanger avec des feuilles, du tabac ou un mélange à base de plantes.

Fumer des huiles et des shatters, c’est une toute autre histoire. Ils se prêtent bien à la vaporisation. Certaines personnes choisissent de vaporiser des huiles dans un vapo électrique, mais ce n’est pas tout à fait approprié pour les shatters.

Il existe des dispositifs spéciaux qui ressemblent beaucoup à des bangs (mais nécessitent l’utilisation d’une lampe à souder) à partir desquels ces formes de haschich peuvent être fumées. Cette pratique est appelée le dabbing. Le consensus général parmi les fumeurs est que c’est l’un des meilleurs moyens d’ingérer le cannabis.

La weed quant à elle est très simple à fumer. Il suffit de rouler l’herbe dans une feuille et d’allumer le joint ainsi obtenu. Certains préfèrent les bangs ou les pipes – mais l’essentiel est de grinder et d’allumer!

Quelles sont les différences d’effet entre le haschich et la weed ?

Le prochain point de comparaison est, bien sûr, l’effet. Les différences dans l’effet du haschich et de la weed semblent être une question d’opinion. La qualité du haschich n’est pas à négliger d’ailleurs… Attention au vieux tcherno du dealer en bas de la tour, même s’il dit que “c’est de la frappe”…

En général, un haschich de bonne qualité a un effet physique beaucoup plus puissant que l’herbe. Celle-ci est plus psychédélique et possède un meilleur équilibre entre les effets physiques et cérébraux. Cependant, il y a tellement de variations dans l’expérience subjective entre le haschich et la weed qu’il est difficile d’identifier avec précision les différences.

Il est fréquent que les utilisateurs distinguent une différence de goût entre les deux. Alors que la weed est florale et parfumée, le hachisch a une saveur plus terreuse. Le haschich a sa propre odeur distincte qui est légèrement différente de l’odeur très caractéristique de la weed. Si on a rajouté des produits de remplissage, il peut être difficile de sentir le haschisch !

Il est important de reconnaître que les deux peuvent être utilisés pour faire du cannabeurre ou des comestibles. En pénétrant dans ce territoire, il devient encore plus difficile de remarquer les différences entre la weed et le haschich. Il semble que les comestibles aient une « personnalité » propre, qui pourrait dépendre plus de la souche utilisée que de la fabrication avec du haschich ou de l’herbe.

Les meilleures variétés pour faire du haschich

Comme c’est souvent le cas, tout se résume à choisir entre une variété indica ou sativa. En général, les souches indica sont utilisées pour faire du haschich car elles contiennent plus de résine. Cela ne veut pas dire que les souches sativa ne sont pas du tout appropriées, mais on les préfère généralement pour la weed et il est plus difficile d’obtenir un bon rendement de haschich à partir d’elles.

Alors, lesquelles choisir ? 3 options parmi d’autres :

  1. La OG Kush est parfaite pour faire du haschich. Cette Indica puissante est couverte de trichomes résineux.
  2. La Northern Lights est une autre souche 100% indica dont les trichomes sont gros et nombreux.
  3. La Big Bud se prêtre aussi à l’exercice car, comme son nom l’indique, elle produit des bourgeons énormes !!!

Comment distinguer le bon haschich du mauvais shit

Si tu achètes pour la première fois, la distinction peut être difficile à faire, surtout que les dealers essaieront forcément de te vendre leur truc, qu’il soit bon ou mauvais. Voici les élements à prendre en compte.

1. Comment déterminer la qualité du haschich tamisé à sec

S’il a été tamisé à sec (comme la substance qui s’accumule au fond du grinder), alors il devrait être brun clair. Certains tamis sont légèrement pressés, ce qui signifie qu’ils sont légèrement plus poudreux.

S’il a été fortement pressé, la couleur sera généralement plus sombre à l’extérieur qu’à l’intérieur et il aura une texture plus crémeuse ou solide.

Le haschich tamisé de qualité sera donc brun clair, et ce n’est pas une mauvaise chose qu’il ait été lourdement pressé. S’il est un peu plus sombre à l’intérieur, cela pourrait simplement signifier qu’il a une origine différente.

2. Comment déterminer la qualité du haschich fait avec les doigts

Dans le cas du haschich fait avec doigts, il faut qu’il soit de couleur sombre et égale. S’il est plus vert à l’intérieur qu’à l’extérieur, il y a probablement beaucoup de matière végétale à l’intérieur, ce qui signifie que le frottement était trop dur et qu’il ne s’agissait plus seulement de trichomes.

Il devrait être assez boueux pour qu’on puisse le rouler en forme de tube sans top coller aux doigts.

3. Comment déterminer la qualité de l’huile ou du shatter

Il est difficile de distinguer une huile de bonne qualité d’une autre, car elles ont toutes plus ou moins la même apparence. Bien sûr, si tu achètes du shatter, il devrait avoir l’apparence du verre brisé. Ce qui détermine la bonne qualité d’un extrait, c’est l’absence dans le produit fini de tout solvant, et c’est malheureusement extrêmement difficile à juger en le voyant. Il est néanmoins possible de renifler le produit, et s’il sent trop tel ou tel solvant, c’est un signe qu’il est de mauvaise qualité.

Dans les pays pauvres, et même en France, il peut être assez facile de mettre la main sur un haschich de mauvaise qualité rempli de produits chimiques ou de solvants. Ce n’est sans doute pas un hasard si on parle généralement de “shit” pour le désigner… Essaie d’éviter tout ce qui semble douteux ! Les produits de remplissages et les solvants peuvent nuire à la santé et donner une expérience désagréable !

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    Sera Jane Ghaly

    Si je devais me décrire en quelques mots, je dirais que je suis une nomade assoiffée d’aventure. Née à Melbourne en Australie, j’ai vécu de nombreuses renaissances aux quatre coins du monde. Je suis positivement obsédée par les mots et les langues, et je m’en sers pour naviguer au travers des multiples dimensions de l’expérience humaine. Mon intérêt pour le cannabis a commencé aux États-Unis, et depuis je parcours le monde avec l’herbe comme boussole et source d’inspiration. La douce Marie-Jeanne m’a conduite de cérémonies shamaniques dans la forêt amazonienne en rituels enfumés avec des Babas en Inde.
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